23 Juillet 2018
Ce 21 juillet la route part des Sétoux puis s’élève un peu avant de franchir la ligne de partage des eaux et de de descendre doucement vers la vallée du Rhône. Les chemins forestiers sont très larges : de vraies autoroutes bien recouvertes de gravier.
Sur le bord du chemin une borne célèbre la réunion des régions Auvergne et Rhône-Alpes. Mais elle ne nous concerne que fort peu.
A Saint Sauveur sur Rue Alain Barbault, fidèle militant de notre association, a organisé une petite réception sur le bord du chemin. L’heure du pique-nique n’est plus très loin et ce sympathique apéritif est, je crois, bien apprécié des pèlerins. Le groupe s’est bien agrandi aux Sétoux avec une cohorte supplémentaire d’ardéchois. L’Ardèche mérite une mention spéciale pour sa mobilisation sur le relais des 25 ans.
Le lieu est idéal pour procéder à une passation de bourdon : Marie le transmet à Claire (une rhodanienne) qui me confiera que le geste l’a beaucoup émue.
Un peu avant Bourg-Argental (il faut prononcer Bourquargental) la pluie nous attaque brutalement et plusieurs sortent leur cape de pluie. Mais l’offensive est brève suffisante néanmoins pour mouiller quelques chaussures. Nous voilà au coeur de la petite ville où nous admirons le tympan de l’église, qui accueille le mariage d’un officier des pompiers.
Michel Deyres, le délégué de l’Ardèche, a bien organisé les hébergements chez différents accueils jacquaires et le soir nous retrouvons pour un buffet copieusement alimenté par tous les militants de l’ARA du voisinage. Le maire et le curé nous rejoignent et nous encouragent (certains mauvais esprits font une allusion déplacée à Don Camillo!) et, après de courtes allocutions, on passe à la maintenant traditionnelle remise de la calebasse du 25ème anniversaire qui a lieu après quelques propos amicaux. Belle soirée !! L’Ardèche nous gâte décidément.
Bien évidemment nous terminons la réunion en chantant tous ensemble Ultreïa.
Chacun regagne ensuite son gîte. Personnellement je suis hébergé avec Robert, Jean-Louis et Joël chez Paul et Hélène Ayrault, dans l’ancienne gare de la ville réaménagée. Nous dormons comme des bienheureux : pas de coq dans les parages cette nuit-ci.